Le Voyage de Thibault
de Laurence, Laurence, Magali, Céline et Vincent - de la MJC de Lagarrigue (81)
"C’est l’histoire d’un jeune garçon nommé Thibaut. Il vivait dans une petite ville du Texas, le Kansas aux États-Unis avec sa famille. Sa mère était douce comme le velours et d’une
gentillesse à toute épreuve. Elle aimait son fils plus que tout au monde. Son père, Thomas, lui, était le shérif de la ville : de ce fait, il n’était pas beaucoup présent pour son fils. Il
n’avait que peu de temps à consacrer à sa famille et il avait beaucoup de travail pour que la ville soit en sécurité. Thibaut était encore tout jeune à cette époque c’était pour ainsi
dire un bébé. La vie semblait si paisible dans cette ville sans histoire [...]"
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Voyage dans l'univers de la vie
de Constance PICHEVIN - de Paimpont (35) en classe de 5ème
"Je
fais partie des gens du voyage. Je suis née d'une curieuse manière. Ma mère étant une tzigane et mon père un français, ils s'étaient rencontrés lors d'un voyage de la famille de ma mère en
France. Ma mère était restée durant un mois sur un terrain voisin de chez mon père. Et, neuf mois après, je suis née. Certes mes grands-parents étaient en colère, mais ils aimaient leur fille, et
lui pardonnèrent. Malgré cela, ils posèrent deux conditions. Je devrais avoir le prénom qu'ils choisiraient et quand j'aurais douze ans, je devrais aller vivre chez mon père, jusqu'à ma
majorité, où je serai libre de décider de ma vie. Ma grand-mère voulut m'appeler Maria. [...]"
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Tel un oiseau
de Agathe LISSY - de St André de la Marche (49)
"J’ai toujours aimé les gens. Les hommes, les femmes, les enfants. J’aime les animaux aussi, comme l’oiseau. Les oiseaux sont libres et leurs mouvements sont remplis de grâce. Je les admire
quand, ensemble, je les vois voler dans la même direction, alors qu’ils ne savent pas ce qu’ils vont trouver à leur arrivée. Peut-être est-ce qu’ils n’auront pas de nourriture, ni d’abri. On
pourrait même les tuer ! Pourtant, l’oiseau garde espoir. Il a foi en l’horizon, loin devant lui, autant que j’ai foi en la population du monde. [...]"
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Une grande histoire d'amour
de François AUSSANAIRE - de Langueux (22)
"- C’est invraisemblable ! C’est la deuxième fois aujourd’hui qu’il n’y a plus d’eau dans la salle de bains. Au prix que ça me coûte, c’est intolérable.
Confortablement installé dans un profond fauteuil de rotin, apparemment serein, il observait sa jeune épouse faire rageusement les cent pas sur le sol vitré de leur bungalow sur pilotis, quelques
centimètres seulement au-dessus de poissons totalement indifférents à toute cette agitation. Si ce n’était la formulation de la phrase, que quelqu’un de moins placide que lui aurait pu trouver
vexante, il s’amuserait presque de la voir ainsi agiter sa colère et les dentelles roses de son maillot de bains aux quatre coins de la pièce. [...]"
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Jane, Jeannine et Ninine
de Karine GUITON - de Toulouse (31)
"Sous le chapeau de paille, son visage constellé de tâches de soleil ressemble à une part de gruyère. Elle tripote rêveusement son collier de bon goût qu’elle a choisi court et perlé, comme son
prénom. Elle aime entendre ses nouvelles amies du scrabble l’appeler Jane. Deux syllabes délicates et parfaites. Elle s’imagine vieille dame anglaise, à l’accent distingué et à la fortune
confortable. Mais Jeannine Cazaux, née de parents ouvriers à Toulouse, n’est ni noble ni riche. Elle ne possède pas de résidence secondaire à Narbonne ou en Ariège. Cependant, depuis qu’elle est
à la retraite, elle s’offre un voyage par an avec Bernard, son mari. A chaque retour, elle pavane, enjolive ses récits et élabore un classement des sorties organisées par le club des personnes
âgées. [...]"
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Mon premier voyage
de Alda FLORES FERT - de Grillon (84)
"J’ai cinq ans. J’ai mal au cœur. J’ai rendu mon repas et une odeur de vomis persistante me rappelle à chaque virage que mon estomac est en crise. Le sac en plastique et la serviette éponge posés
sur mes genoux me rassurent un peu. J’ai honte d’avoir sali la belle voiture du monsieur qui nous emmène. Je vois bien que ma mère a honte aussi. Elle me surveille du coin de l’œil et me répète
sans cesse de prévenir dés que je me sens mal. Mais comment lui expliquer que je me sens mal tout le temps. Je sais bien qu’elle voudrait que je fasse un effort, qu’elle n’avait pas prévu que je
lui causerais tant de soucis. [...]"
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